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MES ARTISTES D'INSPIRATIONS ET PENSÉS ARTISTIQUES

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Je viens d'une famille où le jeu est important, les énigmes et tournes langues faisaient vraiment partie de notre quotidien. Les livres d’Handford étaient un peu partout dans la maison, ils faisaient partie de notre quotidien. Je pense que le fait d'avoir un souvenir, ou un moment de ma vie où ces livres étaient aussi présent à réellement influencer mon travail d'aujourd'hui. Quand on regarde le travail d’Handford, se sont le jeu et les couleurs qui frappe à l'oeil en premier. C'est de cette façon que son travail m’a influencé.


Hayao Miyazaki, créateur et dessinateur du studio Ghibli, est d'une façon certaine une de mes plus grandes influences. Quand on regarde le travail de Miyazaki, on peut que suivre ces personnages, accrocher à son style unique, et regarder prendre vie ces créatures à la fois déroutantes et sublimes. C’est de grands mots, mais quand tu regardes un film du studio Ghibli, on entre dans un berceau qui est que beauté au niveau des yeux.

Je pense, entre autres, à ces films les plus beaux, comme ponyo, princesse mononoke, ou son meilleur, le château ambulant. Le fait que les créatures et personnages de Miyazaki soient si attachant malgré les formes, souvent exagérées, m’a fait réaliser vraiment vers quelle méthode de travail je voulais m’aventurer. L'entre deux, entre un animé japonais et un cartoon pour enfant. Le réaliste n'est pas dans mes cordes, et j'ai vraiment accroché sur le style de Miyazaki. J'ai envie qu'on regarde mon art, de la même façon qu'on regarde celle du studio Ghibli.


Mon dernier artiste d'influence, Michel Rabagliati.

Rabagliati, créateur et bédéiste des livres Paul, est la touche finale… c'est l'artiste que j'ai le plus de difficultés à réellement exprimer en quoi il m'apporte… Rabagliati raconte sa vie, des tranches de vies dans le personnage de Paul. Étant un artiste québécois, il nous fait explorer son enfance, ses premiers amours, sont parcours de vie…

Quand tu lis Paul, c'est un sentiment nostalgique…

C'est exactement le même feeling que Marianne expliquait. Quand tu étudie des peintres anciens et que tu tombes sur leur toile dans un musée, cette pseudo euphorie.

Quand tu lis Paul, ce personnage ordinaire, et que tu as marché dans ces pas, aller au même endroit que lui, vécue exactement les mêmes expériences, c'est presque comme partager les mêmes moments avec quelqu'un que tu as l'impression de connaître…

C'est bizarre a expliqué comme ça. En exemple, dans le livre Paul a un travail d'été, Paul se rend à Rawdon, au camps Marice, mais dans les débuts du camps… étant jeunes, je suis allée passer quelques étés, au même camps, faite les mêmes activités et ressenti le même genre de feeling quand je suis devenue animatrice à mon tour…

Ce que Rabagliati m'as apporté, c'est ce sentiment de nostalgie. Je veux, j'aimerais un jour, que mon art transmettre ce genre de feeling. Que ça soit en art, ou en mot, ou même les deux.

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